Khartoum – Le professeur Siddig Tawor, membre du Conseil de souveraineté a affirmé l'importance de la réforme des organes et des institutions judiciaires compétents pendant la période de transition, afin de réaliser la justice qui était l'un des slogans les plus importants de la glorieuse révolution de Décembre.
En s’adressant aujourd'hui au Ministère de la justice à la séance d'ouverture de l'atelier organise sous le slogan, “Discussion sur le projet de loi de la Commission de la réforme et de la reconstruction des organes judiciaires et du système des droits de l'homme", le professeur Tawor a rendu hommage à l’expérience judiciaire riche du Soudan dans les domaines de droit, de justice et de magistrature, qui a occupé une place très élevée à l’échelle régionale et internationale. “Les magistrats du Soudan représentent une école unique.» a-t-il ajouté.
M. Tawor a souligné la nécessité de tel atelier à ce stade, pour améliorer le processus et la marche de la justice et surmonter les obstacles qui avaient entravé l’application de la justice, pendant la dernière période.
Le procureur général M. Taj Al-Sir Al-Hiber a souligné que la réforme de l'organe judiciaire est l'une des exigences du document constitutionnel, qui nécessite de déployer de véritables efforts permettant au système judiciaire de retrouver son cours initial et naturel.
Le ministre de la Justice, Dr. Nasr El-Din Abdel-Bari a déclaré que l'atelier était une occasion de reconstruction, d'établissement et de réforme, en consolidant l'état de droit par le biais d'institutions indépendantes basées sur des bases solides, vient au premier lieu la Commission de la reconstruction et de la réforme des organes judiciaires, en réponse aux désirs et aspirations du peuple soudanais et de sa révolution dans la liberté, la justice et la démocratie.